« En voilà une nature morte ! » aurait dit Pablo Picasso en insistant malicieusement sur le mot « morte ». C'est en effet une peinture vibrante d'énergie, d'une vitalité féconde. Elle évoque la nouvelle maîtresse de l'artiste, Marie-Thérèse, que Picasso voyait comme une femme-fleur prête à éclore, une femme-fruit. On retrouve dans cette peinture monumentale, des motifs récurrents dans les natures mortes de Pablo Picasso : le guéridon à trois pieds, le compotier blanc à trois fruits et le grand pot jaune. Ici, ils sont traités dans une exubérance généreuse de
Plus de détails