« O ma belle Nice, reine des fleurs... ». Ainsi débute la chanson écrite en 1903 par le poète Menica Roncelly, devenue depuis l'hymne niçois, très souvent entonné, aujourd'hui encore, lors de manifestations officielles, de fêtes de fin d'année dans les écoles ou par les supporters du club de football ...
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« O ma belle Nice, reine des fleurs... ». Ainsi débute la chanson écrite en 1903 par le poète Menica Roncelly, devenue depuis l'hymne niçois, très souvent entonné, aujourd'hui encore, lors de manifestations officielles, de fêtes de fin d'année dans les écoles ou par les supporters du club de football OGC Nice. Cela pourrait n'avoir qu'une portée anecdotique ; après tout Nice n'est pas la seule ville fleurie. Il existe en France un label des villes et villages fleuris, dont peuvent se réclamer près de 4 600 communes. Mais il s'agit ici de tout autre chose. Les fleurs ont occupé, à divers titres, une place singulière dans l'histoire de Nice. Ainsi, "Nice, reine des fleurs" a pour objet de présenter le lien presque ontologique tissé entre la ville de Nice et les fleurs, lequel s'est entretenu, sans cesse renouvelé au fil du temps, et s'est manifesté au travers de nombreuses disciplines.
De la découverte du jardin d'Eden telle que Nice est apparue aux premiers hivernants au développement de l'horticulture, en passant par les jardins d'agréments des villas, les fleurs sont également devenues sources d'inspiration pour les artistes : elles traversent la littérature comme les œuvres peintes, ornent les façades des bâtisses ou le mobilier pour être également célébrées au sein des manifestations populaires telle que les batailles de fleurs.
Exposition au musée Masséna, Nice du 10 juin au 9 octobre 2022
Français
216 pages / 200 illustrations
Lienart éditions avec le musée Masséna, Nice
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