A l'occasion de l'exposition consacrée par le musée d'Orsay au Second Empire cet ouvrage présente une des plus anciennes joaillerie : la Maison Mellerio.
Le Second Empire fut un régime décrié en son temps et honni après sa chute. Or ce fut une époque de prospérité et de bouleversements de la société, de crise morale et esthétique.
Pour célébrer ses 30 ans, le musée d'Orsay se penche sur le Second Empire en proposant un parcours thématique : peintures, sculptures, photographies, objets d'art, et bijoux, qui brossent le portrait de cette époque foisonnante, brillante et riche en contradictions.
La Maison Mellerio, créée en 1613, s'installe la première en 1815 dans le quartier de la place Vendôme, au 9 rue de la Paix.
Elle compte parmi ses clientes toutes les reines de France et d'Europe depuis Marie-Antoinette, Joséphine de Beauharnais, l'impératrice Eugénie, la reine Victoria... Elle est le fournisseur officiel des Orléans.
Les expositions universelles de 1855, 1862, 1867 lui permettent de montrer ses plus belles créations et d'assurer ainsi un développement international.
Alliant avec brio l'innovation technique et la splendeur des pierres, la Maison invente constamment des bijoux hors du commun. Elle dépose le brevet de la tige flexible en 1854 et crée des bijoux transformables avec notamment les diadèmes, les broches et les devants de corsage. Elle devient aussi célèbre pour ses perles.
MELLERIO continue la haute joaillerie (créations de bijoux sur mesure), orfèvre (objets précieux, trophées, épées d'académicien), et depuis 1993, fait aussi de l'horlogerie.
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