Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, René Magritte (1898-1967), frappé par la similitude du climat européen sous le joug nazi avec ce qu'exprimait le surréalisme, dresse le bilan de son travail et reconsidère les valeurs fondatrices du mouvement surréaliste. Pour lui, opposer la joie et la promesse du bonheur à la désespérance des nazis est la seule façon de « transformer le monde » pour citer André Breton. L'impressionnisme, qui célèbre la joie de vivre, l'inspire. À Auguste Renoir, il emprunte son iconographie, sa technique, ouvrant le chapitre d'un style nouveau, dit
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