Le Retable d'Issenheim, chef-d'œuvre de Matthias Grünewald fut un véritable choc pour l'écrivain et critique d'art Joris-Karl Huysmans (1848-1907).
Dans le roman "Là-bas", publié en 1891, il décrit la façon dont son héros, Durtal, est hanté par La Crucifixion de l'autel de Tauberbischofsheim, alors...
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Le Retable d'Issenheim, chef-d'œuvre de Matthias Grünewald fut un véritable choc pour l'écrivain et critique d'art Joris-Karl Huysmans (1848-1907).
Dans le roman "Là-bas", publié en 1891, il décrit la façon dont son héros, Durtal, est hanté par La Crucifixion de l'autel de Tauberbischofsheim, alors conservée au musée de Kassel.
Près de quinze ans plus tard, en 1904, Huysmans visite le musée Unterlinden de Colmar où il admire le Retable d'Issenheim, tableau d'une complexité, d'une force et d'une richesse chromatique inouïes.
Il lui consacre alors dans son recueil "Trois Primitifs" un texte superbe, qui a contribué à la redécouverte par le public de cet artiste allemand médiéval que Huysmans qualifie comme « le plus forcené des réalistes et des idéalistes ».
Français
30 pages
Éditions Rmn - Grand Palais
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