Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, René Magritte (1898-1967), frappé par la similitude du climat européen sous le joug nazi avec ce qu'exprimait le surréalisme, dresse le bilan de son travail et reconsidère les valeurs fondatrices du mouvement surréaliste.
Pour lui, opposer la joie et la promesse...
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Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, René Magritte (1898-1967), frappé par la similitude du climat européen sous le joug nazi avec ce qu'exprimait le surréalisme, dresse le bilan de son travail et reconsidère les valeurs fondatrices du mouvement surréaliste.
Pour lui, opposer la joie et la promesse du bonheur à la désespérance des nazis est la seule façon de « transformer le monde » pour citer André Breton.
L'impressionnisme, qui célèbre la joie de vivre, l'inspire. À Auguste Renoir, il emprunte son iconographie, sa technique, ouvrant le chapitre d'un style nouveau, dit « Renoir », un « surréalisme en plein soleil ».
Le catalogue s'ouvre sur des peintures bien connues des années 1930, expressions de l'inquiétude de Magritte face aux signes avant-coureurs de la catastrophe à venir.
Puis les tableaux de sa période « Renoir » sont confrontés à des œuvres du maître impressionniste et d'artistes de son temps tel Picabia mais aussi plus récents comme Jeff Koons, révélant une possible postérité de son style solaire.
Exposition au musée de l'Orangerie, 10 février - 21 juin 2021
Français
192 pages / 130 illustrations
Éditions Rmn-Grand Palais - En coédition avec le musée d'Orsay et de l'Orangerie
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