Reproduction en résine « chromée » dorée
Peu après son arrivée à Paris en 1910, Ossip Zadkine (1890-1967) abandonne son apprentissage aux Beaux-Arts, préférant rompre avec l'académisme pour se lancer à la recherche de formes plus propres à rendre la vie, passant pour cela par la simplification ou l'accentuation...
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Reproduction en résine « chromée » dorée
Peu après son arrivée à Paris en 1910, Ossip Zadkine (1890-1967) abandonne son apprentissage aux Beaux-Arts, préférant rompre avec l'académisme pour se lancer à la recherche de formes plus propres à rendre la vie, passant pour cela par la simplification ou l'accentuation des formes, sur le modèle de l'art égyptien ou de l'art primitif. Il rejoint en cela un mouvement artistique plus vaste, qui touche la sculpture comme la peinture. Sa Jeune fille aux mains repliées est une œuvre de sa première période. Elle révèle déjà bien sa volonté de trouver un style personnel - bien que pouvant être rapproché ici par certains côtés de celui de Modigliani, dont il est proche à l'époque - et évocateur. Zadkine est ici bien loin des conventions académiques qu'il enfreint grâce aux lignes épurées et très simplifiées de la sculpture, faisant primer les formes géométriques sur le réalisme, mais aussi grâce à la coupe inhabituelle du buste, où les bras de la jeune fille - qui seraient absents dans un buste académique - sont l'élément central.
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