Jean-Emile Laboureur part étudier à Paris en 1895. Inscrit en faculté de droit, il fréquente plutôt les artistes, notamment le graveur Auguste Lepère, Toulouse-Lautrec, Guillaume Apollinaire, Marie Laurencin. Il voyage en Allemagne, en Amérique du Nord, puis en Grèce et en Turquie. Il se fixe à Paris...
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Jean-Emile Laboureur part étudier à Paris en 1895. Inscrit en faculté de droit, il fréquente plutôt les artistes, notamment le graveur Auguste Lepère, Toulouse-Lautrec, Guillaume Apollinaire, Marie Laurencin. Il voyage en Allemagne, en Amérique du Nord, puis en Grèce et en Turquie. Il se fixe à Paris en 1912. Son dessin se rapproche du cubisme vers 1912-1913. Mobilisé en 1914, il continue cependant à créer et s'inspire de son vécu pour de nombreuses œuvres ultérieures.
Laboureur expérimente la technique du burin pour l'illustration de L'Appartement des jeunes filles de Roger Allard en 1919. C'est le premier d'une longue série de soixante-quatorze livres illustrés. De 1926 à 1929, il illustre Les Silences du colonel Bramble d'André Maurois. En 1930, il illustre abondamment Les Contrerimes de Paul-Jean Toulet. Pendant l'entre-deux-guerres, en moins de vingt ans, il aura illustré plus de soixante-dix livres, sans compter les frontispices. Il continue par ailleurs de créer des planches individuelles et organise plusieurs expositions.
En 1923, il fonde le groupe des Peintres-Graveurs indépendants. Il préside en 1929 le Comité de l'art français indépendant. Membre de plusieurs sections de l'Exposition universelle de 1937, il contribue en 1938 à créer le Comité national de la gravure française.
En plus des livres illustrés et des gravures, il élabore plusieurs fresques, notamment à la Maison du travail en 1937 et travaille pour l'École nationale de la marine marchande de Paimpol avec Jean Frélaut et Dubreuil.
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