Cette pièce fut la chambre de toutes les souveraines dès la fin du XVIe siècle et jusqu'au XIXe siècle, et chacune y imprima sa marque : on retrouve le chiffre d'Anne d'Autriche dans la partie centrale du plafond (1644), celui de Marie Leszczynska au plafond de l'alcôve (1746-1747), des dessus de porte en trompe l'œil peints par Sauvage et un lit conçu à la demande de Marie-Antoinette (1787), qui pourtant n'y dormit jamais.
La tenture murale de cette chambre, un lampas broché et chenillé en soie, a été retissé et rebrodé sur les modèles anciens, par de grandes manufactures de soieries lyonnaises et parisiennes, entre 1968 et 1986.
