Estampes

Cette estampe gravée par Louis-Pierre Baltard Morse représente l'entrée du Louvre, ou vestibule du côté de la rue du Coq.
La rue du Coq-Saint-Jean est une ancienne voie de Paris qui était située dans l'ancien 7e arrondissement et qui a disparu lors de l'ouverture de la rue de Rivoli et de la construction du Bazar de l'Hôtel de Ville en 1864 et 1904.

Les Ultimes sont des estampes imprimées à partir des plaques gravées originales de la collection de la Chalcographie du musée du Louvre avant leur conservation en réserve pour des questions de préservation.

Pour des raisons de préservation, il a été décidé de ne plus passer sous presse les plaques gravées avant 1848. Avant qu'elles ne partent des Ateliers pour rejoindre les réserves du musée du Louvre certaines ont fait l'objet d'une dernière impression. Ce sont les ultimes. Soit un tirage limité à 10 exemplaires, chaque estampe étant datée, numérotée, timbrée et vendue accompagnée d'un certificat d'authenticité.

Cette planche illustrant l'entrée du Louvre par le vestibule côté rue du Coq (actuelle rue Marengo), s'inscrit dans une série de 215 planches, pour Paris et ses monuments, mesurées, dessinées et gravées par Louis Pierre Baltard.
Architecte de la Ville de Paris ainsi que professeur à l'École des Beaux-Arts, Louis Pierre Baltard (1764-1846), entreprit son ouvrage Paris et ses monuments afin de faire connaître par la gravure l'architecture parisienne aux personnes éloignées de la capitale ainsi et aux nations étrangères.
Publié en deux volumes - le premier porte sur le Louvre et l'Institut, le deuxième sur les châteaux d'Ecouen, Saint-Cloud et Fontainebleau - Paris et ses monuments est une œuvre monumentale. Baltard a dû lever lui-même des relevés d'architecture ou topographique, faire nombre de dessins préparatoires, et utiliser des techniques très variées pour réaliser son œuvre. La précision de ses mesures en fait une source documentaire précieuse.
L'estampe permet ici de découvrir l'entrée du Louvre dans sa dimension quotidienne, grâce aux Parisiens qui y déambulent, tout en gardant une dimension documentaire qui se manifeste dans l'exactitude de la représentation de l'entrée.

Graveur : Louis-Pierre Baltard