Publié à l'occasion de l'exposition Une futile audace, au Musée National de Préhistoire. Eyzies de Tayac, 16 avril-29 juin 2009.
Cette exposition tente une mise en perspective de la trajectoire de l'Homme dans l'espace et le temps, et de son rapport au monde.
La réflexion scientifique et philosophique...
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Publié à l'occasion de l'exposition Une futile audace, au Musée National de Préhistoire. Eyzies de Tayac, 16 avril-29 juin 2009.
Cette exposition tente une mise en perspective de la trajectoire de l'Homme dans l'espace et le temps, et de son rapport au monde.
La réflexion scientifique et philosophique de Marcel Otte articule les collections lithiques du musée avec le travail sur pierre de Jean-Pierre Forest, les œuvres matérielles du sculpteur faisant écho aux recherches théoriques et conceptuelles du professeur de l'Université de Liège.
Action et réflexion s'entremêlent et s'épaulent pour suggérer une trajectoire chaotique mais sensible, favorisant une réflexion plus intemporelle et métaphysique sur les rapports entre l'esprit, le geste et la matière.
Deux approches - et deux langages - se combinent pour nous inciter à prendre du recul avec la vision immédiate que nous impose notre civilisation, et reconsidérer le rôle de la création dans les sciences humaines.
Cette volonté de mise à distance est le fil conducteur du projet : les recherches de Marcel Otte portent essentiellement sur la Préhistoire, et Jean-Paul Forest travaille sur une île isolée de l'Océan Pacifique.
Outre leur intérêt commun pour les liens entre matérialité et spiritualité, cette volonté de s'extraire temporellement ou géographiquement de l'emprise de l'"actualité" les a paradoxalement réunis.
Et effectivement, sous cet angle, toute entreprise, de l'histoire de l'humanité à chacune des productions matérielles et intellectuelles qui composent cette exposition, semble bien relever d'"une futile audace"...
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