Hippolyte Flandrin (1809-1864)
Comme l'Oedipe peint par Ingres, maître de l'artiste, ce nu fut expédié à Paris en 1837 comme "envoi" de quatrième année de pensionnaire à l'Académie de France à Rome. La leçon puriste d'Ingres est ici poussée à l'extrême : le corps humain tend vers la forme primordiale...
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Hippolyte Flandrin (1809-1864)
Comme l'Oedipe peint par Ingres, maître de l'artiste, ce nu fut expédié à Paris en 1837 comme "envoi" de quatrième année de pensionnaire à l'Académie de France à Rome. La leçon puriste d'Ingres est ici poussée à l'extrême : le corps humain tend vers la forme primordiale du cercle.
Esthétique antique et goût contemporain
Parfait exemple de l'esthétique néoclassique des élèves d'Ingres, ce nu raffiné, posé devant un paysage de marine qui accentue l'étrangeté de la scène, montre le renouvellement entrepris par cette génération de peintres pour orienter l'esthétique antique vers un goût contemporain. Grand portraitiste, Hippolyte Flandrin est un des meilleurs représentants de la descendance d'Ingres et de l'art néoclassique. Il est aussi un des plus importants peintres de peinture religieuse du XIXe siècle.
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