Ce choix du motif des marguerites poussant au milieu de l'herbe, évoque la tradition japonaise, que les artistes français découvrent dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Les fleurs éparpillées sur la surface de la toile, vivantes plutôt que coupées, rappellent certains chefs-d'œuvre du Japon, peints sur des paravents et des cloisons coulissantes.
La modernité de ce décor végétal foisonnant n'avait certainement pas échappé à Claude Monet.