Cette étole est inspirée d'un détail de l'œuvre d'Edouard Manet Olympia (1863), conservée au musée d'Orsay. Sans doute ébauché vers 1862 à partir de dessins qui datent de son passage chez Thomas Couture, Olympia peut se lire comme l'apothéose insolente d'une prostituée, qui prend la pose et le nom des courtisanes de la Renaissance. Lors du salon de 1865, ce ne fut qu'un cri d'horreur. Manet avait fait soudain entrer la réalité moderne, délétère, dans le boudoir du beau idéal et les harems de fantaisie. A l'ombre de ce chat aussi impudique que sa maîtresse, l'impure offrait ses formes
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