Ce magnet a été édité à l'occasion de l'exposition "Le Décor impressionniste. Aux sources des Nymphéas" au musée de l'Orangerie du 02 mars au 11 juillet 2022
Gustave Caillebotte (1848 - 1894)
Périssoires. Panneau décoratif dit aussi Périssoires sur l'Yerres (détail), 1878 - Huile sur toile 155,5 x 108,5...
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Ce magnet a été édité à l'occasion de l'exposition "Le Décor impressionniste. Aux sources des Nymphéas" au musée de l'Orangerie du 02 mars au 11 juillet 2022
Gustave Caillebotte (1848 - 1894)
Périssoires. Panneau décoratif dit aussi Périssoires sur l'Yerres (détail), 1878 - Huile sur toile 155,5 x 108,5 cm
Musée des beaux-arts de Rennes, don de Georges Wildenstein en 1951
© MBA, Rennes Dist. Rmn-GP / L. Deschamps
Les Périssoires évoquent les plaisirs de l'été non loin de la capitale, dans le nouveau contexte social des loisirs dominicaux. Le tableau est l'élément central d'un triptyque, entre une scène de pêche à la ligne et une autre de baignade, qui devaient orner un salon de la propriété de Montgeron. Les effets de lumière donnent à la composition du tableau toute sa force. Le ciel est fermé par des frondaisons qui occupent la totalité de l'espace pictural. La notion de profondeur en est diminuée et fait renoncer à la perspective. Sans aucun doute, Caillebotte - dont le frère Martial est lui-même photographe - est sensible à la nouvelle saisie de l'espace que la photographie, technique moderne, est en train d'offrir. Les leçons du japonisme sont mises à l'œuvre par une vue plongeante. Les notions temporelles et spatiales émanant de la composition sont traduites par petites touches picturales, tandis qu'une palette verte nuancée évoque des moments de plaisir de la vie. Caillebotte traite la représentation de la forêt comme les verdures des tapisseries anciennes. Il fait référence à la tradition du divertissement, des fêtes galantes et des scènes champêtres de Lancret, de Watteau, et plus tard du jeune Goya.
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