« On peut peindre avec ce qu'on voudra, avec des pipes, des timbres-poste, des cartes postales ou à jouer, des candélabres, des morceaux de toile cirée, des faux cols, du papier peint, des journaux. »
Dans l'inventaire dressé par Apollinaire dans ses Méditations esthétiques sur les peintres cubistes...
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« On peut peindre avec ce qu'on voudra, avec des pipes, des timbres-poste, des cartes postales ou à jouer, des candélabres, des morceaux de toile cirée, des faux cols, du papier peint, des journaux. »
Dans l'inventaire dressé par Apollinaire dans ses Méditations esthétiques sur les peintres cubistes, ce sont presque tous les éléments constitutifs du grand théâtre du cubisme picassien qui sont convoqués. Point d'anarchie pourtant dans cette période de l'œuvre du maître, même si révolution il y a. C'est ce que démontre la grande rétrospective imaginée par le musée national Picasso qui ne pouvait rendre plus bel hommage aux Demoiselles d'Avignon alors que ces dernières, vénérables mais toujours vénéneuses, fêtent leurs cent ans en cette année 2007.
À partir d'un corpus d'œuvres exceptionnelles, le catalogue qui accompagne l'exposition dresse le bilan de cette période d'innovations plastiques radicales et fait la synthèse des dernières études internationales sur le sujet. Soulignant les grandes articulations constructives et stylistiques de ces années de bouillonnement créatif couvrant les deux premières décennies du siècle (1906-1924), il met en évidence toute la richesse et la cohérence de l'œuvre picassien dans sa durée.
Exposition Picasso cubiste présentée au musée Picasso, Paris ( Sept. 2007- Janv. 2008).
367 pages
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