Yan Pei-Ming, Un enterrement à Shanghai

Yan Pei-Ming, Un enterrement à Shanghai

1 septembre 2019 12 janvier 2020 Exposition terminée
Quand il arrive en France en 1980, Yan Pei-Ming, alors âgé de vingt ans, se rend immédiatement à Ornans, terre de Gustave Courbet. Trente-neuf ans plus tard, devenu un des peintres les plus magistraux de notre temps, il s'inspire d'Un enterrement à Ornans, chef-d'oeuvre du réalisme, pour créer Un enterrement à Shanghai, conçu spécialement pour le musée d'Orsay en célébration du 200e anniversaire de Courbet.
Autoportrait 2009 - Yan Pei-Ming
Créations contemporaines

Estampe Autoportrait - Yan Pei-Ming 2009

KM011433
  • 290 €
Depuis 1989 le musée du Louvre et la Réunion des musées nationaux confient à des artistes contemporains le soin de réaliser des planches gravées à l'intention de la Chalcographie, qui en assure l'exclusivité du tirage, sans limitation du nombre d'épreuves.

Peintre d'histoire et portraitiste, Yan Pei-Ming a été invité en 2009 par le musée du Louvre à dialoguer avec la collection, au cœur du département des peintures, Salon Denon. Il choisi de travailler sur le chef d'œuvre le plus célèbre du monde, la Mona Lisa qu'il se réapproprie, sondant l'icône et rendant hommage à la peinture occidentale. Yan Pei-Ming propose alors un immense polyptique et réunit la Joconde, le portrait de son père et l'autoportrait de l'artiste à la morgue.

L'artiste qui travaille essentiellement en série et en bichromie -gris et blanc, noir et blanc ou rouge et blanc- et dont la technique a souvent été comparée pour sa précision et sa fulgurance à celle du samouraï, décline une œuvre figurative et monumentale.

Outre les figures de Mao, Bruce Lee, du Pape et récemment d'Obama, le thème de l'autoportrait est extrêmement récurrent dans son œuvre. Il traite à la fois de son identité et de sa mémoire : « J'ai fait beaucoup d'autoportraits. Il n'y avait pas de modèle, je faisais un autoportrait. Quand je suis arrivée en Europe, j'ai fait un voyage à Amsterdam et j'ai vu les autoportraits de Rembrandt. (...) En regardant ses autoportraits, on voit le temps qui passe. C'est tellement extraordinaire, ça m'a troublé. Je me suis dit : je vais réfléchir et depuis dix ans, je réfléchis. » (Yan Pei-Ming et ses modèles, entretien avec Laurent Salomé, 1997, in Yan Pei-Ming, Exécution, les Presses du réel, 2006)

Né en 1960 à Shangai, Yan Pei-Ming est peintre de propagande sous la Chine populaire de Mao. Diplômé de l'Ecole Nationale supérieure des Beaux-arts de Dijon, il étudie de 1988 et 1989 à l'Institut des Hautes Etudes en Arts Plastiques de Paris dirigée par Pontus Hulten. Il fut de 1993 à 1994, pensionnaire à la Villa Médicis, à l'Académie de France à Rome

Après avoir réalisé plusieurs lithographies, Yan Pei-Ming réalise pour le Louvre sa première gravure. Il s'agit d'un autoportrait aux cheveux longs, mi-femme mi-indien, dessiné avec finesse, reposant sur les contrastes de noir et blanc, ses deux couleurs de prédilection.
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