Ciseleur, graveur et émailleur, Théophile Soyer est orienté vers les Beaux-Arts par son père, qui a ouvert son propre atelier de graveur -émailleur à Paris. Il débute sa carrière artistique au Salon de 1870, obtient une médaille d'argent à l'Exposition Universelle de 1889, puis une médaille d'or à celle...
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Ciseleur, graveur et émailleur, Théophile Soyer est orienté vers les Beaux-Arts par son père, qui a ouvert son propre atelier de graveur -émailleur à Paris. Il débute sa carrière artistique au Salon de 1870, obtient une médaille d'argent à l'Exposition Universelle de 1889, puis une médaille d'or à celle de 1900. Il reprend l'atelier familial en en 1896, et participe activement à la renaissance de l'émail peint amorcée vers 1840 en France.
De formation classique, Théophile Soyer s'intéresse aux courants artistiques de son époque : son style se reconnaît dans le goût pour l'arabesque et l'abondance de motifs floraux, influencés par l'Art Nouveau, tout comme dans l'éclat des couleurs et les jeux de transparence permis par les émaux translucides.
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