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Dans le flou, une autre vision de l’art de 1945 à nos jours

7 mai 2025 4 juillet 2025

Les Nymphéas ont longtemps été regardés par les artistes ou étudiés par les historiens comme le parangon d'une peinture abstraite, all over, sensible, annonciatrice des grandes installations immersives à venir. En revanche, le flou qui règne sur les vastes étendues aquatiques des grandes toiles de Monet est resté un impensé. Ce flou n'avait pas échappé à ses contemporains, mais ils y voyaient l'effet d'une vision altérée par une maladie oculaire. Il nous semble aujourd'hui pertinent et plus fécond d'explorer cette dimension de l'œuvre tardif de Monet comme un véritable choix esthétique dont la postérité doit être mise au jour.

Cette exposition fait délibérément du flou une clé qui ouvre une autre lecture d'un pan entier de la création plastique moderne et contemporaine. D'abord défini comme perte par rapport au net, le flou se révèle le moyen privilégié d'expression d'un monde où l'instabilité règne et où la visibilité s'est brouillée. C'est sur les ruines de l'après-seconde guerre mondiale que cette esthétique du flou s'enracine et déploie sa dimension proprement politique. Le principe cartésien du discernement, qui prévalait depuis si longtemps en art, apparaît alors profondément inopérant. Devant l'érosion des certitudes du visible, et face au champ de possibles qui leur est ainsi ouvert, les artistes proposent de nouvelles approches et font leur matière du transitoire, du désordre, du mouvement, de l'inachevé, du doute.

Commissariat :

  • Claire Bernardi, directrice du musée de l'Orangerie

  • Emilia Philippot, conservatrice en chef, adjointe à la directrice des études à l'Institut national du patrimoine
    En collaboration avec Juliette Degennes, conservatrice au musée de l'Orangerie

Bronzes royaux d’Angkor, un art du divin

30 avril 2025 8 septembre 2025

Mondialement célébré pour ses monuments de pierre, l'art khmer a aussi produit une importante statuaire de bronze dont la connaissance a fait l'objet d'avancées spectaculaires a la faveur de fouilles récentes.

C'est au bronze que le musée Guimet consacre l'exposition Bronzes royaux d'Angkor, un art du divin. Clou de cette exposition : la statue du Vishnou couché du Mébon occidental - un sanctuaire du 11e siecle a l'ouest d'Angkor - retrouvée en 1936, qui mesurait a l'origine plus de cinq metres de longueur. Ce trésor national du Cambodge sera exposé pour la premiere fois avec ses fragments longtemps séparés, apres avoir bénéficié en 2024 d'une campagne d'analyses scientifiques et de restauration en France, avec le mécénat d'ALIPH (Alliance internationale pour la protection du patrimoine). Il sera accompagné de plus de 200 œuvres, incluant 126 prets exceptionnels du musée national du Cambodge, dont la présence permet de dresser un parcours chronologique de l'art du bronze au Cambodge, du 9e siecle a nos jours, a travers un voyage conduisant le visiteur dans les sites majeurs du patrimoine khmer.

Angkor, capitale de l'Empire khmer qui domina une partie de l'Asie du Sud-Est continentale pendant plus de cinq siecles, a conservé de sa gloire passée des vestiges monumentaux d'une ampleur et d'une beauté incomparables. Mais si l'architecture des temples de l'Empire khmer (9e -14e/15e siecles) et les statues de pierre qui y étaient abritées ont maintes fois été célébrées, qui se souvient que ces sanctuaires bouddhiques et brahmaniques conservaient jadis toute une population de divinités et d'objets de culte fondus en métal précieux : or, argent, bronze doré ?

Les prets exceptionnels du musée national du Cambodge, consentis par le Gouvernement royal dans le cadre spécifique de la coopération établie entre le ministere de la Culture et des Beaux-Arts du Cambodge, le C2RMF (Centre de recherche et de restauration des musées de France), l'EFEO (Ecole francaise d'Extreme-Orient) et le musée Guimet, réunissent pour la premiere fois dans le cadre de cette exposition exceptionnelle des chefs- d'œuvre (statuaire, objets d'art ou éléments de décor architectural) ainsi que des photographies, moulages et documents graphiques permettant de replacer ces œuvres d'art dans leur contexte culturel, comme dans une perspective archéologique et historique.

Commissariat :

  • Pierre Baptiste, directeur de la conservation et des collections du musée Guimet, conservateur général de la section Asie du Sud-Est

  • Brice Vincent, maitre de conférences a l'Ecole francaise d'Extreme-Orient (EFEO)

  • David Bourgarit, ingénieur de recherche, Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF)

  • Thierry Zéphir, ingénieur de recherche en charge des collections Monde himalayen du musée Guimet

Karina Bisch. La tête dans le décor

5 avril 2025 10 novembre 2025

Cette exposition inédite consacrée à Karina Bisch (née en 1974) propose une immersion dans un univers où le décoratif déploie toute sa force conceptuelle et spatiale.
Depuis près de 25 ans, l'artiste réinvestit les motifs modernistes, non pour les citer, mais pour les faire circuler et muter dans le contexte contemporain. Son travail, situé à l'intersection de l'art,  de l'architecture et du design, interroge la forme en tant que structure dynamique capable de traverser les époques tout en renouvelant leur charge symbolique.

L'exposition présente un ensemble d'œuvres variées - une série de peintures inédites de petits formats, une œuvre monumentale, une tapisserie et des créations textiles - inscrit dans le cadre d'une peinture murale immersive, conçue spécifiquement pour les espaces muséographiques du musée. Des œuvres de Fernand Léger (dessins, tapisserie...) sélectionnées par Karina Bisch elle-même, ponctuent le parcours. Le lien avec Fernand Léger se construit autour de la puissance et de la plasticité des formes. Comme Léger, Karina Bisch explore le potentiel du décoratif non seulement comme ornement mais comme un langage autonome, capable de générer du sens et de remodeler l'espace.

Cette exposition n'est pas simplement une juxtaposition d'œuvres, elle est un espace théorique où les formes, par leur circulation et leur réactivation, produisent un dialogue entre les différentes temporalités. Ici, le décoratif devient vecteur d'une pensée critique sur la manière dont les formes construisent notre perception du temps et de l'espace.

Commissariat :

  • Anne Dopffer, Directrice des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes

  • Julie Guttierez, Conservatrice en chef au musée national Fernand Léger, Biot

Christian Krohg, Le peuple du nord

25 mars 2025 27 juillet 2025

L'exposition que le musée d'Orsay consacre à l'artiste norvégien Christian Krohg est la toute première rétrospective de l'artiste en dehors de la Scandinavie, venant à la suite de plusieurs expositions à Oslo et Lillehammer en 2012, puis à Copenhague en 2014. En mettant en lumière les œuvres naturalistes et engagées de Krohg, le musée offre une nouvelle perspective sur l'art norvégien de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.

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Les Néréides x Château de Versailles

Les Néréides s'inspirent des emblèmes et des jardins du château de Versailles pour créer ces trois parures. A son apogée, le jardin du Petit Trianon, célèbre dans toute l'Europe, regroupe 4000 variétés botaniques.

Cette richesse florale inspire ces trois parures. Elles sont de véritables hommages aux fastes des jardins à la française dessinés par le Nôtre ainsi qu'à la grandeur de la cour du Roi-Soleil. De l'Aster, au lys royal en passant par les feuilles d'Acanthe, c'est une invitation à flâner à travers les allées des somptueux jardins versaillais.

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