L'art japonais

L'art japonais
L'art japonais est atypique car ce pays a connu une histoire particulière, connaissant une période de mélange culturel suivi de siècles de repli sur lui même. Le Japon a donc su intégrer et assimiler ces influences extérieures tout en gardant un style totalement propre à lui.
Le saviez-vous ?
Les samouraï, connus pour leur art de la guerre, étudiaient l’escrime, le tir à l’arc, la lutte et l’acrobatie. Mais ils avaient également des cours de peinture, de poésie et de composition florale.
Le raffinement des arts se trouve au cœur de la philosophie du Japon depuis des millénaires.
" Si tu es pressé, fais un détour. " Proverbe japonais

Bronzes royaux d’Angkor, un art du divin

30 avril 2025 8 septembre 2025

Mondialement célébré pour ses monuments de pierre, l'art khmer a aussi produit une importante statuaire de bronze dont la connaissance a fait l'objet d'avancées spectaculaires a la faveur de fouilles récentes.

C'est au bronze que le musée Guimet consacre l'exposition Bronzes royaux d'Angkor, un art du divin. Clou de cette exposition : la statue du Vishnou couché du Mébon occidental - un sanctuaire du 11e siecle a l'ouest d'Angkor - retrouvée en 1936, qui mesurait a l'origine plus de cinq metres de longueur. Ce trésor national du Cambodge sera exposé pour la premiere fois avec ses fragments longtemps séparés, apres avoir bénéficié en 2024 d'une campagne d'analyses scientifiques et de restauration en France, avec le mécénat d'ALIPH (Alliance internationale pour la protection du patrimoine). Il sera accompagné de plus de 200 œuvres, incluant 126 prets exceptionnels du musée national du Cambodge, dont la présence permet de dresser un parcours chronologique de l'art du bronze au Cambodge, du 9e siecle a nos jours, a travers un voyage conduisant le visiteur dans les sites majeurs du patrimoine khmer.

Angkor, capitale de l'Empire khmer qui domina une partie de l'Asie du Sud-Est continentale pendant plus de cinq siecles, a conservé de sa gloire passée des vestiges monumentaux d'une ampleur et d'une beauté incomparables. Mais si l'architecture des temples de l'Empire khmer (9e -14e/15e siecles) et les statues de pierre qui y étaient abritées ont maintes fois été célébrées, qui se souvient que ces sanctuaires bouddhiques et brahmaniques conservaient jadis toute une population de divinités et d'objets de culte fondus en métal précieux : or, argent, bronze doré ?

Les prets exceptionnels du musée national du Cambodge, consentis par le Gouvernement royal dans le cadre spécifique de la coopération établie entre le ministere de la Culture et des Beaux-Arts du Cambodge, le C2RMF (Centre de recherche et de restauration des musées de France), l'EFEO (Ecole francaise d'Extreme-Orient) et le musée Guimet, réunissent pour la premiere fois dans le cadre de cette exposition exceptionnelle des chefs- d'œuvre (statuaire, objets d'art ou éléments de décor architectural) ainsi que des photographies, moulages et documents graphiques permettant de replacer ces œuvres d'art dans leur contexte culturel, comme dans une perspective archéologique et historique.

Commissariat :

  • Pierre Baptiste, directeur de la conservation et des collections du musée Guimet, conservateur général de la section Asie du Sud-Est

  • Brice Vincent, maitre de conférences a l'Ecole francaise d'Extreme-Orient (EFEO)

  • David Bourgarit, ingénieur de recherche, Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF)

  • Thierry Zéphir, ingénieur de recherche en charge des collections Monde himalayen du musée Guimet